Notre outil de recherche – langage machine !
Les infos sont entrées en “pseudo code”, c’est-à-dire en une langue qui reste lisible pour l’humain et qui est facilement interprétable par la machine.
{include ap r=ali_et_al_2017 p=1140 c=”, \ **gynecological disorders**\””}
{include ap r=bernard_2018 p=180 c=”, \”**dysménorrhée**\””}
{include ap r=corjon_2018 p=32 c=”, \”**douleurs pelviennes liées aux règles**\””}
…
J’ai eu de la chance, je suis tombée dans la marmite de potion magique alors que j’étais encore assez jeune pour comprendre ce qu’était le langage machine. Ouh ha, ça semble compliqué !
De nos jours, on parle à son ordi ou à son téléphone comme on parlerait à un copain, c’est-à-dire avec notre langue d’humain. Avant (pour ne pas dire dans le temps), il fallait toujours utiliser le langage de sa machine pour pouvoir communiquer avec elle. Pour lui faire faire des trucs, on utilisait la ligne de commande… Par exemple, pour effacer des pdfs, on tapait une ligne du style :
sylvie$ rm *.pdf
Récemment, j’ai parlé de la pertinence des infos, et plus précisément du fait que tous les troubles mentionnés dans les ouvrages n’étaient pas forcément utiles à relever. En effet, la médecine a fait quelques progrès depuis le moyen-âge. Il est temps maintenant de mettre en lumière notre façon de coder les infos.
Mais ça veut dire quoi tout ce charabia ?
Tout ce charabia en fait me facilite la vie. Les infos sont entrées en “pseudo code”, c’est-à-dire en une langue qui reste lisible pour l’humain et qui est facilement interprétable par la machine.
L’achillée millefeuille, par exemple, est surtout connue pour ses vertus emménagogue. En bref, elle est très utile en cas de dysménorrhées, c’est à dire en cas de douleurs survenant au moment des règles. C’est pas moi qui le dit, c’est “Corjon”, “Debuigne et Couplan”, “Fleurentin et Hayon” pour ne citer qu’eux.
Dans la ligne de pseudo code ci-dessous, je demande à mon ordi d’inclure dans ma liste de références que Debuigne et Couplan ont mentionné dans leur livre de 2019 à la page 24 que l’achillée était utile en cas de règles douloureuses. Ça reste lisible pour moi et c’est facile à décrypter par la machine avec un petit programme de rien… donc un win win !
{include ap r=debuigne_couplan_2019 p=24 c=”, \”**règles douloureuses**\””}
Ce qu’on obtient est exactement ce que l’on veut, à savoir une liste d’auteurs qui mentionnent que l’achillée est appropriée pour les dysménorrhées, avec les propres termes des auteurs ainsi que la page à laquelle ces termes apparaissent dans les ouvrages de sorte à faciliter les vérifications.
- Bernard, C. 2018. Grand manuel pour fabriquer ses remèdes naturels [p. 180, “dysménorrhée”]. Jouvence Editions.
- Corjon, G. (2018). Se soigner par les plantes [p. 32, “douleurs pelviennes liées aux règles”]. Editions Gisserot.
- Débuigne, G., & Couplan, F. (2019). Le Petit Larousse des plantes médicinales [p. 24, “règles douloureuses”]. Larousse.
- …
A très bientôt pour la prochaine infolettre de phyto-info !
sylvie