Notre outil de recherche – l’encyclopédie !
Un aspect du project est d’alimenter la base de données avec des infos fiables et sourcées sur l'utilisation des plantes.
Avant, quand on se posait une question, on allait directement se plonger dans la grande encyclopédie en 12 volumes qui était bien rangée sur l’étagère du salon. Bon c’est fait, en disant ça, j’ai dévoilé que je n’étais pas une enfant du numérique. Ben oui, je suis née bien avant Internet à l’époque où on disait encore aux gosses “va voir dehors si j’y suis”.
Un aspect du project, et pas des moindres, est d’alimenter la base de données avec des infos fiables. Avec Internet de nos jours, on bataille bien plus à démêler le vrai du faux qu’à trouver ce que l’on a vraiment besoin.
Je l’aimais bien mon encyclopédie quand j’étais gosse, non seulement on y trouvait toujours la réponse à nos questions, mais en plus on ne se torturait pas l’esprit pour savoir si la réponse était fiable. Elle l’était, puisque c’était écrit dans le livre !
Bon, c’est où que tu veux en venir ?
Tout ça pour dire que parfois trop d’infos nuisent à l’info, surtout lorsque les sources ne sont pas citées. Sur Internet, on trouve toutes sortes de solutions à nos soucis, mais les auteurs de certains sites web ne dévoilent pas leurs sources, donc on ne sait pas si les renseignements trouvés sont bien fondés. Alors, je cherche des livres de médecins, de pharmaciens, et d’autres spécialistes, tous réputés dans leurs domaines qui utilisent les plantes médicinales dans leurs pratiques de tous les jours depuis toujours.
Dr Jean-Michel Morel, par exemple, est médecin dans la ville où j’ai fait une partie de mes études; il préside la Société franc-comtoise de phytothérapie et d’aromathérapie et, entre autre, enseigne l’art et la manière d’utiliser les plantes à l’université de Besançon. Dr Morel est un ancien élève du Dr Jean Valnet, un autre grand spécialiste de la médecine par les plantes, et en plus il était franc-comtois. Pas que je sois chauvine, mais bon je pense que c’était important tout de même de le mentionner :). En lisant leurs ouvrages, à ces experts, je ne me pose pas la question de savoir si ce qu’ils écrivent est vrai, je leur fais confiance.
Le challenge pour cette recherche de données est donc double : (1) repérer ces personnes crédibles qui fourniront des infos digne de confiance et (2) trouver leurs ouvrages à petits prix et d’occasion lorsque c’est possible. En effet, le budget livres est plus élevé que je ne l’avais anticipé. Non, non, ça n’est pas un appel au peuple…
A très bientôt pour la prochaine infolettre de phyto-info !
sylvie